Le contenu de l’étude de sol
L'étude géotechnique est dite « préalable » lorsqu'elle identifie les risques géotechniques d'un terrain et définit des principes généraux de construction permettant de prévenir le risque de mouvement de terrain consécutif à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
L'étude géotechnique est dite « de conception » lorsqu'elle prend en compte l'implantation et les caractéristiques du bâtiment. L'étude de sol a alors pour objet de fixer, sur la base d'une identification des risques géotechniques du site d'implantation, les prescriptions constructives adaptées à la nature du sol et au projet de construction.
Les zones géographiques concernées par l’étude de sol
L'étude géotechnique s'impose pour un terrain situé dans une zone à risque, en pratique une zone de sols argileux. Une carte d'exposition au phénomène de mouvement de terrain différentiel est disponible sur http://www.georisques.gouv.fr/. Elle distingue les zones plus ou moins exposées.
- exposition forte ;
- exposition moyenne ;
- exposition faible ;
L'étude de sol est obligatoire dans les zones où l'exposition au risque est qualifiée de moyenne ou forte.
Dans les zones géographiques soumises à étude géotechnique, sont concernées :
- les ventes de terrains non bâtis constructibles permettant la réalisation de maisons individuelles (terrains à bâtir) ;
- les contrats de construction de maison individuelles (CCMI).
L'étude de sol devait être obligatoire pour les ventes de terrains et les CCMI signés à compter du 1er janvier 2020.
La durée de validité de l'étude géotechnique est de trente ans si aucun remaniement du sol n'a été effectué.
L'étude géotechnique de conception prenant en compte l'implantation et les caractéristiques du bâtiment n'est valable que pour le projet en vue duquel elle a été réalisée.
En dehors de toute obligation légale, il est toujours recommandé d'effectuer une étude de sol avant de se lancer dans un projet de construction d'une maison.
Le 22 juillet 2020, trois décrets sont parus pour préciser les zones exposées, définir le contenu des études géotechniques ainsi que les techniques particulières de construction. L’ensemble des dispositifs mis en place par ces textes s’applique aux actes de vente et aux contrats de construction conclus à compter du 1er janvier 2020.